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Les nouvelles formes d’engagement et de mobilisation de la jeunesse française
Grande commande photographique de la BNF
Fin août 2021, le Figaro s’interrogeait : « L’élection présidentielle de 2022 permettra-t-elle un sursaut de mobilisation chez les jeunes ? ». Aux dernières élections régionales de juin 2021, 79% des 18-35 ans se sont abstenus au second tour. Parmi les raisons invoquées quant à cette absence de mobilisation, le mécontentement face à ce que propose la classe poli- tique revient majoritairement chez les jeunes. On constate également depuis de nombreuses années une désaffection de la jeu- nesse pour les formes de mobilisations traditionnelles.
Pourtant, alors qu’en 2019 les manifestations syndicales peinaient à mobiliser 20 000 personnes, dans le même temps
les marches pour le climat ou les marches contre les violences faites aux femmes mobilisaient jusqu’à 100 000 participants
dont une proportion très importante de jeunes.
A la fin du premier confinement, à l’appel du collectif Justice pour Adama sur les réseaux sociaux, contre toute attente envi-
ron 20 000 personnes, majoritairement des jeunes, se sont rassemblées devant le tribunal de grande instance de Paris, le
2 juin 2020.
Ces éléments laissent à penser que la jeunesse continue de se mobiliser, mais sur des thématiques précises, en inves- tissant parfois des nouvelles formes de mobilisations.